mardi 25 septembre 2007

23 – 27 septembre : En Extremadura : de Granada a Cáceres !



Pour profiter un maximum de nos derniers jours de vacances (les cours commencent le 1er octobre), Mélanie et moi avons décidé de pousser l’exploration jusqu’à Cáceres et rendre une petite visite de quelques jours à notre ami Víctor (Erasmus à Liège l’année passée). Changement de région, changement de drapeaux. L’expédition nous a valu quelques 8h de bus et un passage express par Séville. En Espagne, le bus « inter city » est le moyen de transport le plus populaire, plus ou moins bon marché.

Lundi et mardi, nous découvrons la vieille ville : la plus ancienne ville gothique d’Europe. Ses ruelles nous conduisent d’églises en palais, elles n’ont rien perdu de leur caractère médiéval. Nous visitons plusieurs musées, l’ancienne citerne arabe et Mélanie fait la connaissance de San Jorge (ou Saint George), patron de la cité. Nous complétons notre visite en faisant un saut par la faculté de philosophie et lettres de Cáceres et en jetant un coup d’œil dans différents « paradores » ou hôtels de luxe situés dans des lieux historiques. Ils donnent vraiment l’impression qu’on se trouve à une autre époque (pour les intéressés, il en existe aussi un à Grenade, situé dans le complexe de l’Alhambra).


Mercredi, Victor nous emmène dans sa ville, Plasencia, située à 50 minutes en voiture de Cáceres, une autre jolie ville, à la fois médiévale et moderne (j’ai l’impression que l’on construit de toute part dans les villes espagnoles : de gros immeubles qui ne manquent pas de contraster avec les bâtiments historiques). Nous y retrouvons Pedro, un de ses amis, pour prendre « unas copas y pinchos – o tapas » dans des bars espagnols tout à fait typiques – avec de gros jambons pendus au plafond. Nous visitons également la muraille médiévale, l’aqueduc et le musée de l’ethnographie et du textile.




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To enjoy the few days left before the first classes on Monday, we decide, Melanie and I to discover Cáceres and to visit Victor (Espagnol, Erasmus in Liège last year). In Spain, the bus is a very common and pretty cheap way to travel from a town to another. That means for us an expedition of 8h hours driving the bus and a brief passage en Sevilla.

Monday and Tuesday, we discovered the historic center : the oldest town built in gothic style in Europe. The streets drived us from churches to palaces, they haven’t lost anything of their medieval character. We also visited a few museums and the old Arabic citerne. To complete our tour, we passed by the faculty of philosophy and letters and visit briefly the “paradores” or luxury hostels situated in historical places, giving the impression to be in another time (there is one in Grenada, in the Alhambra, for whom may be interested).

Wednesday, Victor drived us in his town, Plasnecia (50 minutes away from Cáceres), another pretty town, modern and medieval at the same time. In the Spanish cities, they built everywhere : building contrasting with the old monuments.
There we met Pedro, Victor’s friend to drink and eat a few “copas y pinchos – o tapas” in typical Spanish bars, with ham hanged at the ceiling. Then we visited the medieval wall, the aqueduct and the museum of ethnography and textile.



vendredi 21 septembre 2007

20 septembre : Liège à l’honneur !


Improvisation, salade liégeoise et crèpes et internationalité au rendez vous.
Stéphane (France - Bretagne), Josué (Granada), Sophie (Spa – Belgique), Mélanie (Spa – Belgique), Diego (Napoli – Italie), Guido (Torino - Italie), Daniel (Chili), Johannes (Allemagne).

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Improvisation, dish from Liège and of course a bunch of nationalities…

Granada - contrastes et tags










20 septembre : J’y suis, j’y reste !


Choisir un appart’ n’est pas évident et une fois qu’on y est, il faut se convaincre d’avoir fait le bon choix !

Je me suis faite à l’idée de rester ici, je commence à aimer l’endroit –bien qu’il soit loin d’être parfait. J’ai finalement décidé de rester dans la petite chambre du bout du couloir où je n’étais censée rester que jusqu’au 25 (en attendant qu’une de mes co-locatrices parte en Erasmus). Décision tout à fait stratégique : la chambre est sans aucun doute la plus petite –difficile de trouver un angle pour prendre la photo, mais elle est la plus isolée et …elle possède une garde-robe ! Après avoir couru la ville pour trouver un kot, je l’ai parcouru de nouveau de long en large pour dénicher quelques éléments de décoration et objets usuels. Maintenant je peux me sentir vraiment chez moi ici.

Je ne suis pas la seule à l’avoir adopter … Mélanie et Johannes (Erasmus allemand) étaient près à y rester après notre premier souper ici.

Après l’installation, la routine et les tâches ménagères se mettent en place… premières courses, premières lessives, xème vaisselle, nettoyage,… ça y est tout les éléments de la vie de kot sont là ! Si on ajoute à cela quelques soirées improvisés, des soupers chez l’un où chez l’autre, des rencontres, une ambiance bon enfant… vous y êtes : en erasmus !
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It’s hard to find a flat, and once you’ve found it, you should better convince yourself you’ve done the right choice. I start to like the place and I will stay in the room where I’ve been (I had to take the room of my flat mate who is going to Germany in Erasmus). This is all about strategy: my room is smaller that’s a fact –really hard to find an angle to take a picture, but …it has got a wardrobe! I went through the town another time to find a few elements of decoration and useful objets.

I can finally say I’m at home. I’m not the only one who likes it… Melanie and Johannes (German Erasmus) were ready to stay after our first dinner here.

After the installation start the routine and the tasks: first grocery shopping, washing laundry, washing dishes, cleaning,… All the elements of life in flat are there, you add parties and improvised dinners, meeting and good atmosphere, you’re now in Erasmus!

19 septembre : matriculación




Ça y est, j’ai toutes les cartes en main pour m’inscrire à l’unif’. Ma carte d’étudiant Erasmus est enfin arrivée (une semaine après la date convenue) et je suis parvenue à établir mon programme de cours et mon horaire –non sans mal. J’arrive en avance au service Erasmus de ma faculté, je suis loin d’être la seule à devoir affronter Carmen Martin (« affronter », le mot est faible – à croire que toute personne travaillant au service des relations internationales doit avoir une propension à la non sympathie et à l’impassibilité). Pour finaliser mon inscription, je passe 40 min dans le bureau de la dame à l’altruisme sans bornes, 40 minutes pendant lesquelles le téléphone sonne 3 fois, menant à des conversations variant entre 10 et 20 minutes, je me fais rabrouer parce que j’ai trop de crédits (et qu’elle m’avait prévenue), que je devais venir ici avec TOUTES les informations (zut j’avais oublié de regarder dans quel groupe j’étais pour un cours –oui en effet, s’était écrit en caractère 5,8 en haut à gauche, à côté de l’énoncé du cours…),… je sors du bureau comme soulagée… Je suis inscrite et il y a peu de chance que j’ai encore affaire à Carmen Martin…

Pour ce qui est de la carte de bibliothèque, il faudra encore attendre une semaine… De même pour avoir plus d’infos sur les activités sportives universitaire (le fascicule d’info a déjà une semaine de retard).

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That is it, I’ve got all the cards to sign in at the University of Granada : my Erasmus student card (who was supposed to arrive a week ago) and my classes program and schedule.
I arrived early to meet Carmen Martin, I was not the only one who wanted to see her to complete his inscription. I spent 40 minutes in the office of International Relations. 40 minutes : the phone rang 3 times, for conversations between 10 and 20 minutes. The woman screamed at me because I had got too many credits (and she had told me) and I should have come with ALL the informations! And of course I had to stay patient and quiet…
I left the office quite light… My inscription was over and there was a slight chance I’ll ever see her again!

For the library and sport card, i’d have to wait one more week… Who said we hadn’t time?

dimanche 16 septembre 2007

16 septembre : perdida en la Sierra Nevada.






Vendredi matin, départ pour la Sierra Nevada avec Josué. Nous accompagnons un groupe de jeunes qui participent à un stage intensif de sport de 3 semaines (du parapente à la spéléologie, suivant un vaste programme). Josué y a lui-même participé l’année passée et connaît bien les moniteurs.

Au programme : 3 jours de randonnée, 2 nuits passées en refuge et quelques 2500 m de déniveler. Il fallait les voir au départ, quel équipement ! Une vraie expédition… je me suis sentie un peu penaude avec mes petites basquettes et mon petit sac à dos. Partions nous en randonnée ou au sommet de l’Himalaya ?
Malgré moi, je suis parvenue à me faire remarquer dès le premier jour. Nous nous sommes perdus à 4. Nous sommes passés devant le gîte sans nous en apercevoir. Peut-être qu’on avait pas encore assez marcher à notre goût, pas eu assez des 1000 premiers mètres de déniveler…On suivait les balises, pas de raison de s’inquiéter. Et puis les 4 heures prévues pour arriver jusqu’au refuge se sont transformées en 5h, plus personnes devant, ni derrière… c’est alors que la carcasse d’un cheval mort sur le bord du chemin nous à fait définitivement rebrousser chemin, l’odeur à nos trousses. Mmmm… Les autres qui s’étaient inquiétés de ne pas nous voir arriver, étaient déjà partis à notre recherche. Grâce à leurs cris, nous les avons facilement localisé. Quelle surprise d’arriver devant ce que nous avions pris pour une étable ! L’histoire du cheval mort fit sensation… on la raconta encore et encore et l’odeur, on la sentait toujours.

Le lendemain, lever à 7h. Nous attaquons l’ascension du plus haut pic de la péninsule, à grand renfort de como estas ?, de cacahuètes et de boissons vitaminées, sportifs oui, mais prévoyants... Malheureusement, le temps était trop changeant pour risquer l’ascension du sommet, nous nous arrêtons donc à plus de 3000 m près d’un lac – certains s’y baignent même. La descente est aussi périlleuse -voir plus périlleuse - que la montée. Et le chemin est presque invisible, perdu dans un champ de caillasse (essayer de le trouver sur la photo), seuls quelques kerns nous montre la voie. L’ambiance est très chouette, je n’aurai pas pu aborder la Sierra Nevada de façon plus sympatique.



Pour cloturer ce petit week-end, nous nous retrouvons à grenade : tapear et marcha grenadina.
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Friday morning : departure to the Sierra Nevada -40 minutes from Granada. Josué and me had to meet a group of youth participating to a training class during 3 weeks.
Program : 3 days walking, 2 nights in a refuge and a few 2500 meters of climbing.

The departure seemed quite like an expedition… I felt kind of embarassed with my baskets and my little backpack.

I could not help myself getting lost the first day with 3 others. We passed in front of the refuge, thinking that it was a cowshed. Maybe we hadn’t had enough climbed the first 1000m… We followed the signals and so we hadn’t to worry too much. But after a while, we realize that wasn’t anybody in front of us, neither behind. A dead horse on the side of the path made us definitely return from where we came. The smell followed…
We were really surprised when we arrived to the refuge… one hour later. Everybody wanted to hear the story of the dead horse.

Next morning we got up at 7 am to climb to the higher pick of the peninsula. Unfortunately the weather wasn’t good enough to go to the top; we stopped at more than 3000 m, next to a lack.
The way down was a though as the way up, we could barely see the path.

The atmosphere of the group was very nice; I couldn’t have met the Sierra Nevada in a better way.

13 septembre : Alhambra



On ne peut pas parler de Grenade sans dire un mot de l’Alhambra. Forteresse vue de l’extérieur, elle cache à l’intérieur de ses murs de véritables trésors d’architecture et d’art et…quelques 6000 visiteurs chaque jour. Seuls 1500 tickets étant vendus le jour même, il a donc fallu nous lever très tôt pour être sûr d’avoir droit nous aussi à notre précieux ticket. Nous arrivons à 7h30 et nous sommes loin d’être les premiers…
Vu l’importance du nombre de visiteurs, l’organisation est sans faille et le décor plein de surprises : jardins, palais nasrides, forteresse, vues de Grenade, fontaines, escaliers… ! Les photos parlent d’elles-mêmes !



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You can hardly talk about Granada without saying a word about the Alhambra. Fortified castel from outside, it hides inside his walls real treasures of architecture, esthetic and …a few 6000 visitors every day. We got there at 7.30 am and were far to be first ones to see this monument full of surprises: views of Granada, amazing stairs, gardens, fountains, palace nasrides…! The pictures talk by themselves.

mercredi 12 septembre 2007

11 Septembre : A casa... :-)

Me voila plus ou moins installée. L’endroit est un peu vieux, nécessite un nettoyage complet et un peu de décoration, mais le cadre est superbe, juste dans le centre, à deux pas de la cathédrale, en bas de l’Alhambra,…


J ai maintenant un numéros de téléphone espagnol : 0034 671 87 91 63 (pour ceux qui voudraient entendre ma douce voix) et une adresse :

Calle cuchilleros, 8, 1


18 009 Granada


Je peux maintenant visiter un peu la ville avec François qui est là pour quelques jours, l’enmener manger des churros y chocolate pour déjeuner, admirer les vues de l’Alambra depuis le quartier de l’Albayzin, lui faire découvrir les fameux tapas...
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I m more or less installed : the flat is a little old and needs a complete cleaning and a bit of decoration but the place is beautiful, near to the centre, the cathedral and the Alhambra,…
Here is my address : Calle cuchilleros, 8/1
18 009 Granada

And phone number : 0034 671 87 91 63


I can finally visit the town with François (who just arrived and will stay a few days), eat chocolate y churros for breakfast, see the beautiful views of the Alhambra since the Albaizyn, eat tapas,…

Jeudi 6 septembre : Alquilar un piso… Que tengas buena suerte

Les choses sérieuses commencent : quelques formalités administratives d’inscriptions, passage au bureau des relations internationales et … recherche de kot – impatients et téléphonophobes s’abstenir.
Mode d’emploi : le principe est simple, on arpente la ville, on zone autour des cabines téléphoniques où se superposent plusieurs couches de petites annonces (besoin d’un psy, d une femme d’ouvrage, d’un peintre,… offres pour des cours des langues,… et enfin annonce pour des locations d’appartement). On décroche un numéro, en essayant de récolter le plus d’informations possibles sur le kot en question, on téléphone, on prend rendez-vous, on arrive en retard parce qu’on s’est perdu en route (heureusement les espagnols sont assez flexibles en ce qui concerne la ponctualité), et enfin on visite. Le kot vous a plu ? Plus qu’a remplir le contrat en se persuadant qu’on loue le plus beau kot du monde ! C’est qu’il faut tenir compte de beaucoup de choses avant de louer, afin d’éviter un maximum les mauvaises surprises : la situation géographique, la nouveauté des installations, le prix et… les co-kotteurs.

Bilan :
- 3 jours intenses de recherche
- Nombre incalculable de kilomètres parcourus à pied
- Au moins 100 coups de fil
- Visite d’une trentaine de kot
- 2-3 tapas en moyenne par jour

En bref, mieux vaut s’armer de patience, ne pas s’inquièter si l’on passe par tous les états (excitation, désespoir, épuisement, rage, soulagement) savoir ce que l’on veut et ne pas trop tarder à se décider. Le kot de vos rêves pourrait vous passer sous le nez. En ce qui me concerne, une fois mais pas deux ! mais restons zen, home sweet home n’est plus trop loin !

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Let's find a flat ! The principe is pretty simple : you walk through the town (and walk some more...don't be afraid by the kilometres, at least you'll have a good idea of the town), strip off the phone number to join renters or tenants in need of a flat mate, call and call and ... call, and sometimes getting an appointment to see the flat...
Then you have to think about your flat mate, the site and the price. This doesn't make the choice easy... So don't loose patience and don't be afraid to pass by all the states of mind you could have ever imagined ! Make sure you don't wait too long and be sure you know what you want (you woudn't like missed the flat of your dreams -If it exists somewhere...)! you got there ? Then You've found it!
(I can make mistakes 'cause it's really late ... 2.29 am)

Mercredi 5 septembre : Granada – Thérèse, Thérèse Granada





Les présentations sont faites, sans plus de cérémonial.
Une demi heure plus tard, je me retrouve nez à nez avec mon premier tapas. Pour ceux qui ne le sauraient pas, le tapas spécialité espagnole, sandwich, toast, … accompagne toutes les consommations. Il est offert gratuitement dans tous les cafés, bar de Grenade.
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The presentations are done without ceremony. Half an hour later I'm in front of my first Tapas. But for all those people who have never heard about this, tapas is a spanish speciality (sandwich, toast, meat...) served with every drink for free (usually beer or wine). It only happens in a few spanish towns included Granada.

Mardi 4 septembre : Du sable qui crisse sous les dents.


Me voila en Espagne : Malaga, et plus précisément Torrox costa. C’est Josue, grenadino rencontré en Islande qui m’accueille avec sa famille. Je ne pouvais pas être mieux accueillie vraiment !!
Je reste juste assez de temps pour profiter de la mer et des vagues et visité quelques petits villages : Nerja, Filigriane.
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So here I am, in Spain: Malaga, Torrox beach exactly. It's Josue, spanish guy from Granada that I met in Islande who hosted me with his family. I couldn't have better received !
i stay here just the time to enjoy the sea and the waves and visit a few little villages : Nerja and Filigrane.