mardi 22 avril 2008

samedi 5 avril 2008

Pancho en Belgica




De Liège à Bruxelles...

Voyager, c'est s'étonner en permanence, ouvrir grand les yeux.

Voyager, c'est aussi et paradoxalement, se rapprocher de son propre pays, de sa propre culture. Se découvrir soi-même, se rendre compte de notre manque de connaissance. Se faire rattraper par son accent.

Voyager, c'est aussi revenir. Se rendre compte qu'il ne faut pas toujours aller très loin, pour voir des choses dignes d'intérêts.

Voyager, c'est pouvoir accueillir.

*****
El 17 de febrero, estaba en Gibraltar, Pancho llamó. "Voy a ir por Italia, Roma, y Amsterdam. Quizas pase por tu país. Estaras en Lieja ?". No faltaba decir nada más. Era concluydo.
Un mes más tarde, el 18 de marzo. Bajo a la estación de tren, espero en el anden 2. llegada del tren, una mirada rápida, circular. Respiración detenida. Ahi está. Un minuto, y ya hemos llenado los 4 meses que nos separan de otra minuta, la despedida en Barcelona. En 4 días, llenar el vacío de palabras, de sentido. Llenarse los ojos de luces, de nubes.

Sería nuestra fecha común de compleaños que nos ha siempre hecho tan complices ? Da igual al final. Lo que importa es que cada vez pasamos momentos maravillosos.
Con el frio pintado en las mejillas, a caminar por las calles - de Lieja, de Bruselas, a calientar en un café lleno de humo, alrededor de un capuccino o de una cerveza, a rehacer el mundo, a hablar de todo y de nada, sobre todo de nada, de cosas abstractas como los atomos, a parar el tiempo.

Cuando nos vemos la próxima vez ? Donde?





De Pancho a Vida

Pancho - Barcelona -
Roma - Italia - Lieja -
Ciudad ardiente -
There - Viaje -
Maravillosa - Descubierta -
Vida - Verdad -
Mentira - Decepcion -
Superar - Gagnar -
Estrellar - Empezar -
Terminar - Muerte -
Dolor - Pena -
Consuelo - Calor -
Amistad - Fieldad -
Risa - Intesidad -
Velocidad - Air -
Lejos - Diferencia -
Asombro - Comunicación -
Intercambio - Cultura -
Hombre - Mujer -
Vida -

lundi 17 mars 2008

J'ai reçu une lettre...


Ce matin, dans la pile de courrier, une lettre a attiré mon attention. Des contours tricolores, des timbres collés en bas de l'enveloppe, pas de doute, cette lettre venait de loin et... elle était pour moi! Une de ces lettres qui nous prennent par surprise, qu'on n’attend pas, mais que, sincèrement, on voudrait recevoir plus souvent. Une de ces lettres, où l'on vous souhaite à la fois un joyeux anniversaire, un joyeux Noël et de bonnes fêtes de fin d'année. Une lettre qui ne manque pas de détails et de précisions, qui choisit les mots exactes. Une lettre un peu naïve peut-être, mais qui laisse échapper, en même temps que quelques fautes d'orthographe qui contrastent avec les grands mots employés, tant de vérité. Vite, je retourne l'enveloppe pour vérifier ce que j'avais deviné, elle est d'Ibrahim. Et c'est le Burkina qui raconte, le Burkina qui bouscule tout.

Il n'en faut pas plus pour réaliser à quel point le temps passe vite. Que s'est-il passé pendant ces 5 ans qui séparent notre rencontre, cette expérience proche et lointaine à la fois ? Que de différences entre nos deux continents et tant de ressemblances aussi!!

Ibrahim a commencé des études en septembre, je les termine cette année. Les mêmes questions, les mêmes doutes. Autant de rêves, d’attentes. Mais il faut bien se rendre à l’évidence, les efforts à faire pour les atteindre ne seront pas les mêmes. J’ai presque honte d'être née la où je suis née, d’avoir des parents qui payent mes études, d'avoir presque tout à porté de main, d’avoir la chance de voyager. Et si tout ne me tombe pas du ciel, chaque pas qui me rapproche de mes rêves est sans doute plus léger et plus rapide, surement moins courageux que les siens.

Les différences qui séparent nos deux continents m'écœurent. Je les trouve injustes, mais me sens impuissante. Ibrahim s’interroge. Ses « rêves d’enfance, ses projets vont-ils voir le jour ? Ne s’est-il pas trompé lorsqu’il pensait qu’il deviendrait un jour un grand Monsieur dans le monde de la science et de la littérature, un haut cadre ? », qu’il voyagerait, qu’il connaitrait d’autres pays et continents ? Mais comment ne pas douter de sa réussite lorsqu’il n’y a qu’un professeur pour une matière donnée à plus de 3000 étudiants ? Que ce professeur ne prend la peine de donner cours qu’une fois par mois (au lieu de deux fois par semaine) ? Que les cours sont dispensés sans micros ?


mardi 4 mars 2008

J - 3 mois

Mémoire - Lecture - résumés - dodo - mémoire - lecture,... dans ces conditions, difficile de garder mes quelques fidèles lecteurs en haleine... Je comprends enfin l'obsession "mémoirielle" d'Agnès, de Julie, d'Hélène et de ceux qui sont passés par là!
J - 3 mois, ça me laisse beaucoup et peu de temps à la fois... J'imagine que tout est une question d'organisation, de motivation. Un défi de plus.
Un petit air de salsa pour se donner du courage, et hop, c'est reparti!


dimanche 24 février 2008

IL/Elle

Etre un homme? Etre une femme?
Quelle différence?
Quelle signification?
Et si les libertés acquises étaient trop fragiles? Négligées?
A en entendre parler certains, on devrait tout remettre en question!

mercredi 20 février 2008

17 février - Despedida, Merci à tous!


Mêmes les bonnes choses ont une fin...



Mon Erasmus a vraiment débuté avec la découverte de la plaza Nueva, dimanche 9 septembre. Envie de faire un break dans ma recherche d’appartements au succès assez mitigé et de voir, de Grenade, autre chose que de grands immeubles immondes, des rues sales au trafic bruyant. Et voila que je débouche sur cette place, laissant échapper dans ma tête un waow retentissant et la folle idée de vivre dans le secteur. Folle idée peut-être, mais pas irréalisable. Le soir même, je tombe sur une annonce pour un kot pas loin de cette fameuse place. J’appelle, je visite. La suite vous la connaissez, les hauts et les bas, les surprises de la cohabitation et les problèmes de communication qu’elle a pu entrainer, les tambouilles de Mari, les joints de Yoli et les cheveux de Giorgio… Je me souviens de ne pas avoir beaucoup dormir la nuit avant de déménager. Malgré la fatigue accumulée, des tonnes de questions se bousculaient dans ma tête.

Après mon installation, tous s’est accéléré. Il y a eu les voyages, les démarches administratives obligatoires pour tout Erasmus, la découverte de l’Andalousie, le début des cours, la rencontre d’autres Erasmus, le début d’amitiés, les progrès en espagnol, les marchas grenadinas, les soupers, les botellón, les quelques visites de l'Alhambra, les 56 sortes de tapas, les remises en question et les prises de conscience, les cours de karaté, les tostadas de tomate et les chocolate con churros sur la place Bib-Rambla, les films à la bibliothèque d'Andalousie, le Salsero Mayor, les tintos de verano, les Coachsurfers, … tant de choses !

Mais dire tout ça, c'est ne rien dire du tout, c'est oublier la Calle Elvira, les pieds dans l'eau le matin, et pleine de drôles d'oiseaux le soir. C'est oublier les soirées à la Vogue, les plans improvisés, les concert à la Mae West, les spectacles de rues, les étudiants qui à l'heure des examens trouvent le temps d'improviser un pique-nique dans le prés devant l'unif' et de jouer de la guitare,... C'est oublier l'expédition pour retrouver la place Aliatar et ses escargots, les dimanches soirs au Booga Club, ....

Une expérience tellement complète qu’elle ne pouvait être que positive. Loin de me préparer à cet Erasmus, mon expérience des USA m’a surtout poussé à me lancer dans l’inconnu une nouvelle fois et d’en retirer un maximum, de grandir, de me lancer chaque jour un nouveau défit…

C’est aussi plaza Nueva que mon Erasmus s’est achevé, au petit matin, à cet endroit même où la carreta del Darro s’ouvre sur la place, après un très long moment passé au Mirador Saint Nicolas avec Tangi, à arrêter le temps, à ne penser qu'au moment présent, à faire des confidences à l'Alhambra - il fallait bien lui dire au revoir.

Je suis partie sans vraiment me rendre compte que je m’en allais pour de bon. J’ai dit au revoir, sans parvenir à réaliser que je n’allais plus voir avant un moment ces visages qui m’étaient devenus familiers au fil de ces 6 mois. Tangi, lui par contre, s’est rendu compte que ma valise pesait une tonne (non vraiment 36 kg) en m’accompagnant à la station d’autobus. Je suis partie sereine, avec l'impression d'avoir donné le meilleur de moi-même. Partie sans regrets, aucun -ou seulement de ne pas avoir gouté les tapas façon japonaise.

7h – l’heure de filer, 3 – c’est le nombre de bus pour arriver à l’aéroport de Malaga (il fallait se lever tôt –ou ne pas dormir, pour affronter le trafic), 2 valises, un ordinateur, un sac à main, un ordinateur et … une lampe marocaine (rappelez moi la prochaine fois que je peux encore faire des progrès pour voyager léger…), 15 minutes –c’est le temps qu’il faut pour retraverser l’aéroport et payer le surpoids de bagages, 10 minutes –le temps passé au control pour re-fermer ma petite valise, 2h50 –le temps de traverser l’Espagne et la France, 20 minutes –le temps de trouver la sortie et de récupérer mes bagages, 20 minutes –le temps de retard de mon papa… mais voila, ça y est : Je suis de retour. Pour de bon cette fois, parait-il… Rien ne parait avoir changé, sauf moi. Est ce que ce changement se voit? Je ne sais pas, mais je suis sûre qu'il aura de grandes sur la suite...

Merci à tous ceux qui ont rendus ces six mois incroyables : Josué, Araceli, sabrina, Tangi, Claudia, Matthieu, Pedro, Alberto, Severine, Claire, Aurélie, Alexandra, Rosandro, Mélanie, Giorgio, Ciara, Alex, Mari, Yoli, Andrea, Maria Lucia, Andreas, Amaury, Vincent, Simon, Steffy, Katrine, Cecilia, Jean-Mi, Daniel, Catherine, David, Guido, Ima, Johannes, Jeffrey, Maria, Haofu, Catalina, Maria, Marlies, Martin, Matias, samia, Minna, Pancho, Pedro, Sergio, Guido, Vanessa,…

14 février - 17 février - On the Road again...










Les périodes d’examens suscitent souvent des pointes d’inspiration et des idées un peu folles. Chamboulant la petite route révision sur Lorca – café/thé – chocolat que Sabrina et moi avions établie, l’idée d’une nouvelle escapade en voiture s’est imposée. Après Cordoue, Seville, Ronda,… il me restait Cadiz ! Mais ces 3 jours nous ont conduit bien plus loin que Cadiz, me donnant l’occasion de découvrir Vejer de la Fontera ; Tarifa, son carnaval et ses rafales de vent ; Gibraltar, ses singes et leurs mimiques tellement humaines ; Algesiras et Nerja, de rencontrer un policier ne sachant pas faire la différence entre un rond point et un carrefour (d’où l’inévitable perdition dans Gibraltar by night, pas la peine d’ajouter qu’on aurait pu s’en passer), de payer mon premier et deuxième PV pour mauvais stationnement (A force de voyager, on apprend à relativiser) et en moins de

deux jours, de voir dans un prés plus d’éoliennes qu’il n’y aura jamais de vaches, de me faire photographier avec des drag-queens, d'essayer de faire entrer la cathédrale de Cadiz et sa place dans mon appareil photo… et tout ça dans une ambiance des plus éclectiques et internationales avec Sabrina, Alex (Allemagne), Maria (Finlande) et Haofu (Taiwan).


lundi 11 février 2008

Le bonheur au ras des paquerettes avec vue sur l'Alhambra!




Et parce qu'à Grenade, le ciel était aussi bleu qu'à Padoue (http://gegepalmy.canalblog.com/), j'ai suivi l'excellent exemple de Gégé (excellent parmi les plus excellents, comme toujours). J'ai fait, moi aussi, une infraction à l'implacable code de l'étude pour pique-niquer au soleil samedi après-midi, respirer un grand coup, prendre des couleurs. Et profiter, profiter un maximum, autant que possible, sans s'arrêter, les yeux grand ouverts,... de Grenade !

mercredi 6 février 2008

la vie comme un puzzle

Un être un gros tas de morceaux. Des pièces de puzzle qui s’emboitent plus ou moins bien, qu’il faut retourner, essayer de poser à d’autres endroits. Il faut se tromper, recommencer toujours. Et tant que le puzzle n’est pas terminé, l’être se sent inachevé. Il pense, il réfléchit, il essaye de comprendre ce qui se passe là, à l’intérieur, dans son ventre, dans sa tête. Et comme Sisyphe qui roule sa pierre, toute sa vie l’être porte le fardeau de son inachèvement. Toute sa vie. Un point qui pèse. Lorsqu’il a collé une pièce, qu’il est sûr de ne plus devoir la bouger, l’être s’apaise. Il ne s’apaise cependant qu’un instant… déjà, une autre pièce lui pose problème. Et avec cette pièce qui pose problème ce sont les pièces posées qui se rebellent. Et si jamais il s’était trompé ? Très vite, le soulagement et l’excitation de ce petit succès s’évanouissent. Il faut chercher plus, essayer d’autres combinaisons, déloger parfois une pièce dont on était sûr de la place…

Déjà enfant, on a habitué l’être à sa condition. On lui met des puzzles sous les yeux pour éveiller son esprit. Des puzzles faciles, de quatre grosses pièces de cartons indestructibles. Puis des puzzles plus compliqués, 25 pièces. Le dessin représente une princesse de Walt Disney. Les jours passent et le nombre de pièces se multiplie. Ce sont des centaines de pièces unicolores qui s’accumulent. L’exercice se fait plus difficile, requiert plus de patience, plus de détermination. Certaines personnes n’arriveront pas à ce stade de difficulté. Pourquoi perdre son temps à assembler des bouts de cartons minuscules ? D’autres laisseront vite tomber, découragées. Impuissantes. Un jeu pourtant. Un jeu qu’elles seront incapables d’adapter à leur vie. Elles choisiront la facilité : ne pas se tracasser, oublier de penser pour cacher sa détresse, ne pas vouloir voir, ne pas vouloir comprendre. Les personnes assez patientes pour accoler des centaines de fragments d’images unicolores, presque uniformes, sauront par contre être attentifs pour remarquer la nuance de couleur, de la courbe ou de l’angle.

Le puzzle de carton et couleur disparaît avec le temps, mais un autre, impalpable celui-là, se dessine petit à petit à l’intérieur de chaque être. Les joueurs joueront, les autres, s’ils ont conscience de son existence, s’efforceront de l’oublier. A ce puzzle-là, des pièces s’ajoutent chaque jour. Ce petit détail rend le jeu plus intéressant, plus difficile, plus excitant aussi. (à suivre)

mardi 5 février 2008

y a toujours pire...

Oui y a toujours pire... La coloc', je me suis bien rendue compte que c'était pas toujours évident. On débarque, l'endroit nous plait et les compañeros de piso ont l'air sympa... Pourquoi se poser plus de questions ? Bah on tente, on s'installe! On se familiarise avec Giorgio, Mari et Vanessa. C'est vrai qu'on est différents, même très différents, et à beaucoup de niveaux. Mais, ça ne me fait pas peur. D'ailleurs, je crois que je ne me suis même pas fait la reflexion. J'avais un chez moi, c'est tout ce qui comptait.

Début décembre, arrive Yoli, un joint éternellement posé au bout des lêvres. De 4 on passe à 5. Elle ne parle pas beaucoup, on ne sait pas ce qu'elle pense. Mais bon, avec le temps, les réponses monolosyllabiques s'allongent un peu. Yoli, qui déjà avait un faible pour la guitare éléctrique - et qui est parfaitement équipée, a tout à coup décidé de se mettre au flamenco. Elle a même acheté des chaussures qu'elle garde en permanence. Elle s'excerce... Mais Yoli est aussi l'amie de Mari. Deux amies sous le même toit, ça se multiplie vite en beaucoup d'amis dans un salon enfumé... Mais bon, on finit toujours par s'habituer à n'importe quelle situation.

Quand Vanessa s'en va, la question ne se pose même pas : Yoli s'installe définitivement. Mais voila qu'un beau jour, au beau milieu des examens, elle déverse le contenu de sa chambre dans le couloir -c'est fou ce qu'il y en avait des choses. Je me dis..."Ah, elle a décidé de mettre de l'ordre. Tout arrive...". Le soir, la chambre est complétement vide et Yoli s'est volatilisé.
Mais, je ne suis pas au bout de mes surprises... J'apprends de Mari, que Yoli est retournée dans un autre appart' et que dès demain (ou après demain, bon on est pas à quelques jours près en Espagne) Pancho va la remplacer... Je me sens un peu désarçonnée, j'avais fini par m'habituer à cette drôle de fille...

Quelques jours plus tard, je trouve Pancho, un drôle de bonhomme avec des lunettes D&G, installé dans le salon devant un match de foot. L'odeur de beuh, qui s'était estompée ces derniers jours, vient me piquer le nez. Quel plaisir...

Notre première véritable conversation a lieu le soir même (samedi). Il n'a pas de clé (Yoli les a prises avec elle, un souvenir de l'appart?), il sort ce soir. Je lui propose les miennes, ayant deux examens lundi, je me prevois une soirée folle avec mon cours de grammaire comparée. "Non, ne te tracasse pas, je ne sais pas encore si je rentrerai cette nuit" me dépond-il. Il a dû changer d'avis en route. A 5h08, le tintement strident de la sonnette me tire du sommeil. Au second coup de sonette, je me rends compte que je n'ai pas rêvé et que si je ne bouge pas personne ne le fera... C'est un Pancho tout désolé qui déboule dans l'appart, mais non moins désolé que moi...

Mais, il m'a fallu deux nuits pour me rendre compte du pire : mon voisin de chambre est victime de ronflements chroniques. J'ai bien pensé tout d'abord qu'une mobilette avait du mal à démarrer quelque part dans la rue, mais vu la persistence du bruit, j'ai bien du me rendre à l'évidence... Malheureusement, si mes boules Quies parviennent à couvrir les voix des joyeux lurons dans la rue les soirs de fêtes (ou pas), il faut croire qu'elles ne pouvaient rien contre ces ronronements réguliers.

La vie est drôle parfois... On mord sur sa chique pour s'habituer à des choses et des gens différents pour se rendre au bout du compte que... le pire est à venir! Moi, je préfère en rire...

lundi 28 janvier 2008

15 au 20 janvier – Mimi à Grenade






Lundi 15 – les chaises s’empilent, faut faire de la place, Crandfield arrive ! Mimi est là, accompagné de Giacomo et Marie!! Et voila mon salon qui se remplit de bruits et des accents anglais des trois inséparables.






Les coloc's s'adaptent à ce remue-ménage. Même Giorgio en
profite pour améliorer son anglais! C'est fou ce qu'on apprécie d'avoir du monde chez soi!

Programme culturel élaboré -Alhambra, tapas, semaine programmé, même avec les plans B en cas de mauvais temps! Et pour moi, entre les cours et les obligations, un bon prétexte pour aller montrer mon nez à Séville et ses 26° et enfiler mes gants et pantalon de ski pour passer un jour dans la Sierra Nevada.

On n’oubliera pas le coup de soleil de Mimi, l’étonnante maitrise de l’espagnol de Giacomo (mais oui, il a tout appris en 3 semaines en Argentine), ses reportages et son envie de poisson, les soldes avec Marie, l’ascension périlleuse de Mimi et Giacomo jusqu’au

sommet, le coucher de soleil sur la Sierra Nevada, la présence de Tangi et nos conversations, la tentative de Seville by night (on l'a vite compris, les sévillans n'aiment pas qu'on les prenne en photo), la soirée avec Claudia et Mathieu … Et puis moi avec mes éternelles photos, très mauvais guide touristique parait-il, juste contente d’être là !

Des petits moments de bonheur à Grenada… aussi simple que ça.


- Ecouter Simon raconter des histoires sans queue ni tête, celle de la « petite danseuse, qui regardait l’Alhambra mais ne la voyait pas, jusqu’au jour ou elle aperçu un ballon bleu qu’elle seule pouvait voir et qu’elle sentit lui pousser des ailes, qu’elle le suivit haut dans le ciel jusqu’aux étoiles,… ». Et puis se moquer du fait qu’elles n’aient pas de sens, puisque les mots sont beaux et qu’ils résonnent.

- Ecouter Pancho parler du monde, des choses visibles et invisibles.

- Etre au « taquet » avec Sabrina

- Compter les paires de chaussures, parfois peinturlurées, suspendues aux fils électriques, solidaires de tas d’autres chaussures suspendues dans le monde entier, victimes d’un même élan artistique, ou de provocation.

- Aller boire un verre, de tapas, sans l’avoir prévu avant, profiter d’être ensemble, goûter à chaque minute. Et quand le verre est vide, le remplir aussi vite.

- Passer, le soir – ou à n’importe quelles heures du jour et de la nuit au mirador Saint Nicolas. Chaque fois différent, chaque fois magique. Lumière, musique, vie.

- Avoir un invité chez soi, invité d’ici ou d’ailleurs !

- Entendre dans sa tête bourdonner et s’entrechoquer des langues étrangères. Faire des rêves polyglottes.

- Etudier au soleil… parce qu’il faut bien s’y mettre !

- Voir un coucher de soleil depuis la Cartuja, en sortant du cours de narrativa hispanoamericaine.

Evidement cette liste est loin d’être exhaustive ! A chaque jour de la compléter...

lundi 21 janvier 2008

9 - 13 janvier : Barcelona, ciudad del viento y de las palmeras




Ce n’était pas vraiment prévu au programme, mais un peu d’improvisation n’a jamais tué personne. Une promotion Ryanair, un ami à voir, pas de cours fin de semaine (ok, c’était un coup de chance), difficile de trouver des conditions plus parfaites. J’allais enfin découvrir la Barcelone de « Nada » et de la « Plaza del diamante » !

Sans hésitation, à peine de retour à Grenada, j’ai décollé… Décollé pour 4 jours magnifiques. 4 jours, juste le temps de s’imprégner de cette ville étonnante (après l’avoir découverte sur le plateau d’un monopoly à peine arrivée), de déambuler sur les Ramblas, jeter un coup d’œil aux vitrines chics, me perdre dans le quartier gothique ou …dans le Métro, de grimper au sommet de la Sagrada Familia au son des cloches (plutôt deux fois qu’une), de boire un (ou deux) verre(s) dans les bars calfeutrés du quartier de Gracia, de flâner sur le port, de s’asseoir sur la plage et de regarder le drôle de jeu des mouettes, de visiter Montjuic et ses fontaines (pour le show, il faudra revenir...), de tremper des churros dans un grand chocolat chaud, … tout ça et bien plus encore ! Les fous rire, des moments sans importance –mais qui au final sont ceux qui comptent, les conversations incessantes, intéressantes, ces petits voyages linguistiques jusqu’en Amérique du Sud, la sincérité surtout.

Muchas gracías para todo Pancho! Ya nos vemos en algún lugar del mundo !

dimanche 6 janvier 2008

Hay que contar...

Hay que contar –pero qué ?

Hay que moverse –pero dónde ?

Hay que saber –pero cómo ?

Pensar, Reflexionar –Ya no puedo…


samedi 5 janvier 2008

19-23 décembre : toujours plus!

Taxi, bus, avion, metro, bus...L'aventure s'est poursuivie jusque Madrid et Salamanque avec Charline. Passer d'un pays à un autre, d'une culture à une autre ! Sur ce point-là, le garde de l'aéroport de Luthon aura été assez clair...

En Espagne, ce n'est pas Saint Nicolas que les enfants attendent avec impatience mais les Rois Mages... et Noël rime avec carnaval (et oui pour bien faire la fête en Espagne, on aime se déguiser...). Pas de Marché de Noël traditionnel sur la Plaza Mayor de Madrid, mais des échoppes où l'on vend perruques colorées et autres accesoires de fête. Ce qui n'a pas manquer de nous surprendre!

Quatre jours également marqués par l'expérience de l'auberge de jeunesse, avec son lot de lits qui grincent (à vous empêcher de bouger d'un pouce et au final... de vous endormir), de rencontres mutliculturelles, de convivialité, de tapage nocturne et matinal (de tapage tout court...).



Quatre jours un peu plus culturels avec visites de l'Université de Salamanque et des tours de la cathédrale, quatre jours à déambuler dans les rues, dans les parcs, à jeter un coup d'oeil dans des églises,...





14 – 19 décembre : comment je suis rentrée en Belgique en passant par Londres…



Sous les insistances, voire les menaces de Bastien et Mimi, je me suis finalement décidée à acheter mon billet pour Londres. L’itinéraire pour rentrer en Belgique n’était certainement pas le plus court, mais le détour en valait bien la peine !

Grenade, bus, bus, Malaga, bus, avion, bus, taxi, Crandfield, taxi, bus, Oxford, taxi, bus, metro, Londres, metro, bus, taxi, Crandfield, taxi, bus, Cambridge. Oui, c’est 4 jours passés en Angleterre peuvent certainement se résumer à ça, selon l’expression de Charline.


Mais, ce n’est pas si simple… il y a eu bien plus : le plaisir de se retrouver ensemble (Mimi, Bastien, Charline, Axel et Stéphane), de vibrer au rythme du petit campus dans la prairie, de préparer des réveillons de Noël avant le Réveillon, de faire des soirées en bonnets de Père Noël, de triballer une valise dans tout Londres, de traverser Londres en courant pour ne pas rater le bus, de s’émerveiller devant la fausse neige –non toxique (enfin, peut-être juste l’odeur) Chez Harods, de se perdre chez Next avec Michaël, de manger des petits déjeuners anglais dans des assiettes en carton à la coach station, de gambader dans les cours des collèges très british, de visiter le King’ Collège à Oxford sans pouvoir voir la salle où a été tourné Harry Potter, de se faire engueuler par un garde pour ne pas être dans une zone réservée au public (ben oui, la tête en l’air, j’ai pas vu le panneau…), de se mettre au régime fast food (reste plus que KFC à essayer.. la prochaine fois ?), de se décrocher la mâchoire pour manger un Triple Wooper au Burger King, de rencontrer du monde, de passer du français à l’anglais puis à l’espagnol dans une même conversation,… Merci à tous, pour ces petits et grands moments !

J'en oublie?? Aidez-moi me rafraichir la mémoire en les ajoutant... ;-)
Impossible de mettre toutes les photos sur ce petit article, jettez un coup d'oeil dans mes album picasa pour en voir plus!