dimanche 16 septembre 2007

16 septembre : perdida en la Sierra Nevada.






Vendredi matin, départ pour la Sierra Nevada avec Josué. Nous accompagnons un groupe de jeunes qui participent à un stage intensif de sport de 3 semaines (du parapente à la spéléologie, suivant un vaste programme). Josué y a lui-même participé l’année passée et connaît bien les moniteurs.

Au programme : 3 jours de randonnée, 2 nuits passées en refuge et quelques 2500 m de déniveler. Il fallait les voir au départ, quel équipement ! Une vraie expédition… je me suis sentie un peu penaude avec mes petites basquettes et mon petit sac à dos. Partions nous en randonnée ou au sommet de l’Himalaya ?
Malgré moi, je suis parvenue à me faire remarquer dès le premier jour. Nous nous sommes perdus à 4. Nous sommes passés devant le gîte sans nous en apercevoir. Peut-être qu’on avait pas encore assez marcher à notre goût, pas eu assez des 1000 premiers mètres de déniveler…On suivait les balises, pas de raison de s’inquiéter. Et puis les 4 heures prévues pour arriver jusqu’au refuge se sont transformées en 5h, plus personnes devant, ni derrière… c’est alors que la carcasse d’un cheval mort sur le bord du chemin nous à fait définitivement rebrousser chemin, l’odeur à nos trousses. Mmmm… Les autres qui s’étaient inquiétés de ne pas nous voir arriver, étaient déjà partis à notre recherche. Grâce à leurs cris, nous les avons facilement localisé. Quelle surprise d’arriver devant ce que nous avions pris pour une étable ! L’histoire du cheval mort fit sensation… on la raconta encore et encore et l’odeur, on la sentait toujours.

Le lendemain, lever à 7h. Nous attaquons l’ascension du plus haut pic de la péninsule, à grand renfort de como estas ?, de cacahuètes et de boissons vitaminées, sportifs oui, mais prévoyants... Malheureusement, le temps était trop changeant pour risquer l’ascension du sommet, nous nous arrêtons donc à plus de 3000 m près d’un lac – certains s’y baignent même. La descente est aussi périlleuse -voir plus périlleuse - que la montée. Et le chemin est presque invisible, perdu dans un champ de caillasse (essayer de le trouver sur la photo), seuls quelques kerns nous montre la voie. L’ambiance est très chouette, je n’aurai pas pu aborder la Sierra Nevada de façon plus sympatique.



Pour cloturer ce petit week-end, nous nous retrouvons à grenade : tapear et marcha grenadina.
***
Friday morning : departure to the Sierra Nevada -40 minutes from Granada. Josué and me had to meet a group of youth participating to a training class during 3 weeks.
Program : 3 days walking, 2 nights in a refuge and a few 2500 meters of climbing.

The departure seemed quite like an expedition… I felt kind of embarassed with my baskets and my little backpack.

I could not help myself getting lost the first day with 3 others. We passed in front of the refuge, thinking that it was a cowshed. Maybe we hadn’t had enough climbed the first 1000m… We followed the signals and so we hadn’t to worry too much. But after a while, we realize that wasn’t anybody in front of us, neither behind. A dead horse on the side of the path made us definitely return from where we came. The smell followed…
We were really surprised when we arrived to the refuge… one hour later. Everybody wanted to hear the story of the dead horse.

Next morning we got up at 7 am to climb to the higher pick of the peninsula. Unfortunately the weather wasn’t good enough to go to the top; we stopped at more than 3000 m, next to a lack.
The way down was a though as the way up, we could barely see the path.

The atmosphere of the group was very nice; I couldn’t have met the Sierra Nevada in a better way.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Coucou ma Thè!
Et bien je vois que tout se passe bien. Profites en bien!!! Je te fais plein de bisous!
JUJU

Bastien alias Badoune alias Panda alias le BLOND alias Queen of Belgium alias nabo minable bastien des neiges a dit…

Si c'était en norvège, au prix de la viande, on l'aurait emmener ton cheval mort!

sagadoreli a dit…

Et apres on dit ke l´islande est une terre lointaqine d´aventures je constate ke tu vis l´aventure en espagne !
Tiens le coup les débuts sont pas tjrs evident mais chui sure ke tout va bien se passer pour toi ! T´es une super grande fifille ki vaut la peine kon la connaisse !
Bisoux des terres gelées Ici ya un vent a vous glacer les orteils !
Bises et j´espere suivre tes aventures !
Si ya des moments dures penses simplement kils ne sont la ke pour voire les bons moments
Bises
oreli