dimanche 28 octobre 2007

28 octobre : Presque 2 mois à Grenade...

Voila presque deux mois que je vis à Grenade…

Une première semaine a été un peu difficile, mais il ne m’a pas fallu beaucoup plus de temps pour me sentir comme un poisson dans l’eau dans cette ville. Finalement, si on prend le côté positif des choses, les kilomètres parcourus à pied la première semaine pour trouver un kot m’ont rendu la ville familière.

Après deux moi ici, j’ai compris :

- pourquoi on avait inventé la sieste (bien que moi-même je ne trouve pas le temps de profiter de cette invention géniale) : il est difficile de s’endormir avant 3h30, car ma rue aussi petite et insignifiante soit-elle est un lieu de passage très fréquenté par les « botelloneurs » qui y font conférence, et ceux-ci sont relayés par les marteaux piqueurs à 7h du matin. (On apprécie d’autant plus les dimanche, quoiqu’il me soit déjà arrivé de me réveiller un dimanche matin et de m’étonner du calme de la rue…)

- Que les boules Quies allaient révolutionner mon sommeil (et oui, elles ne sont pas complètement inefficaces).

- le National Géographique sur la table du salon, seule lecture culturelle de l’appart’ (ok, il date de mars 2005), sert à rouler des joints,

- qu’ici les Pakis sont des Chinois,

- que l’on sort les poubelles avec une ponctualité déconcertante. A 23h43, tous les jours, on les entend dégringoler la rue, et leurs petites roues se cogner sur le pavé,

- qu’on ne mélange pas de la bière avec du coca et de la limonade, mais plutôt avec du vin ! Ce qui nous fait du tinto de verano et du calimocho,

- qu’il faut prévoir 3h pour regarder un film de 1h30…les pubs durent tellement longtemps (10 à 20 min.) qu’on oublie qu’on regardait un film

- que le journal télévisé commence à 21h

- que les espagnols ne s’engueulent pas quand ils parlent, mais qu’ils parlent juste très fort…

- que l’on nettoie toute la ville à grande eau pendant la nuit…

- que les espagnols font le pont, un jour avant le pont…

- que les espagnoles se chauffent les pieds et les jambes sous la table, avec la nappe tirée par-dessus (non vraiment, digne du Sart’age) grâce à un brasero. Très appréciable quand le temps se rafraîchit et qu’on a pas le chauffage central ni de double vitrage…L’essayer c’est l’adopter…

- que les Espagnols s’arrêtent systématiquement après la ligne blanche à un stop ou à un feu rouge (s’ils s’arrêtent…) et que les arrêts de bus sont des emplacement de parking comme les autres...

- qu ici on ne sèche pas la vaiselle, on la pend,... (finalement, c est plus comode...)

- ... cette petite liste n'est évidement pas exhautive, mais ce sont les bizarreries qui me viennent à l'esprit maintenant. (à suivre...)

- La SPA n a pas d homologue espagnol (en tout cas on pourrait le penser en comptant le nombre de chiens errants dans les rues)

Je peux ajouter aussi que j ai vu autant de rastas et de percings que dans toute ma vie réunie!

jeudi 25 octobre 2007

21 Octobre : un dimanche à Salobreña - Côté montagne et Côté plage







C'est fou ce qu'on peut faire le dimanche... se reposer, récupérer après une longue semaine, faire du sport, la lessive, nettoyer un peu, ramasser toutes les choses qu'on a éparpillées toute la semaine,... mais surtout, quand on est en Andalousie, on peut se donner le luxe de mettre le nez dehors, d'aller se promener, seul ou accompagné.

Ce dimanche, j'avais envie d'aller à la plage... de profiter du soleil encore un peu. Alors, je me suis sortie de mon lit douillet (ça y est les nuits froides de Grenade ne sont plus un mythe pour nous, et déjà, les couvertures s'empilent...) et j'ai filé à la station de bus. Une petite heure de bus et j'y suis : Salobreña, une petite ville côtière, plantée sur un pic rocheux, avec sa petite citadelle arabe, petite ville désertée des trop nombreux touristes et vacanciers... Avec pour tout compagnon de voyage, mon appareil photo, je déambule dans les rues, je flâne, je prends mon temps, et des centaines de photos... Ce point de vue, ces jeux d'ombres, des petites rues, maisons aux façades colorées de pots de fleurs,... A vous d'apprécier ou non mes délires photographiques... ou plutôt, ma façon de voir les choses... Pour l'après-midi, baignade obligatoir. Evidement, l'eau n'est plus toute chaude, mais le bain de soleil toujours aussi agréable!




20 septembre : Córdoba !!



Ce week-end : virée à Cordoue entre Erasmus, une ville gorgée de soleil ! Le métissage culturel est peut-être ce qui rend cette ville aussi singulière, aussi vivante. La Mesquita nous a tous très impressionnée. Quant à l’Alcazar, la visite express de 20 minutes a été largement suffisante pour nous couper le souffle.

Comme pour chaque visite organisée par l’ASEE, on quitte Cordoue avec un petit gout de trop peu, de « c’est passé trop vite » et on se jure d’y revenir !



mardi 16 octobre 2007

11 – 14 octobre : Miche à Grenade


Ce week-end, c’est la fête de l’Hispanidad. Autrement dit, week-end prolongé pour tout le monde. Miche en profite pour nous rendre une petite visite à Grenade avec son amie Mathilde. L’occasion de leur faire découvrir la ville, et pour nous de la redécouvrir, de la voir avec un nouveau regard. Grenade est sans aucun doute une ville où l’on ne rechigne pas à faire un détour. Pas besoin ici de chercher le chemin le plus court !

Au programme : visite du petit marché médiéval autour de la cathédrale (installé pour le week-end), dégustation de fromage, charcuterie et chocolat, promenade dans l’Abayzin, dans Sacramonte, tapas… et pour Miche et Mathilde, l’incontournable Alhambra.

Le soleil brille, nous invite à flâner !

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This weekend, its the Holiday of the “Hispanidad” – otherwise : long weekend ! Miche take advantage of the situation to come and visit us in Granada, with her friend Mathilde. An occasion to show the town, and for us to re-discover it. Granada is without a doubt a town where you don’t care to take cutoff!

Scheduled : visit of a medieval market around the cathedral (installed for the weekend), tasting of cheese, sausage, chocolate, tapas, walk by the Albayzin and Sacramonte,… and for the visitors, the incontrovertible Alhambra. The sun is still present…so let’s enjoy!

mardi 9 octobre 2007

9 octobre : PluSSs de photos

Plus de photos! Et oui, ici à Grenade, impossible de se retenir de sortir son appareil photo! Je suis donc obligée de sélectionner les photos que je poste sur ce blog. Pour combler ce manque, je mets à votre disposition un lien avec mes album photos! http://picasaweb.google.fr/theresedu50
ou cliquez sur le lien : mes albums picasa (en haut à droite).
A utiliser sans modération ! ;-)

6 Octobre : Cabo de Gata



Après une telle semaine, une petite journée à la mer venait bien à point, encore plus si elle est organisée par l'association erasmus de l'Ugr et que nous ne nous occupons de rien! Rendez-vous à 7h45 à la fac' de Science, départ prévu 8h, départ effectif 8h30 (on le saura pour la prochaine fois... et j'aurai le temps de retourner chercher mes piles distraitement oubliées!). 3h de route et nous y voila : Cabo de Gata, un parc naturel du Sud-Est de la province de Grenade. Une plage sauvage tout à coup secouée par le débarquement de quelques 150 Erasmus. Pas forcément beaucoup de nouvelles rencontres, nous retrouvons par hasard des têtes déjà connues.
L'après-midi s'écoule tranquillement, sous le soleil : baignade, discussions, tournoi de foot, juego de pelota improvisés,...

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After such a week, a day at the beach was welcome, even more when organised by the Erasmus Association. Meeting at 7.45, departure supposed at 8.00, real departure at 8.30 (we are in Spain… don’t forget!). After 3 hours, here we are : Gabo de Gata, a natural park in the South-East of the province of Granada. A natural beach suddenly invaded by a few 150 foreign Students. The afternoon passed calmly, under the sun : swimming, talks, soccer and improvised games… Just a day to enjoy !




5 octobre : Première semaine de cours...

Ça y est, nous avons affronté notre première semaine de cours : essayé une quinzaine de cours différents, nous sommes retrouvés nez à nez avec des Erasmus aussi perplexes que nous devant une affiche annonçant le cours pour la semaine prochaine, tout aussi désespérés devant l'absence de certains profs ( et oui pas de prof, pas de cours, pas de cours pas d'infos, pas d'infos pas de programme de cours...pas de programmes, pas de confirmation d'inscription) -toujours en vacances ( à vrai dire on ne sait pas si ce sont les profs ou les élèves qui se font le plus attendre), nous avons fait et refait notre programme, consulté 1000 fois le guide de l'étudiant, arpenté les couloirs, nous sommes perdus dans le dédale des bâtiments, avons adopté la cafet', nous sommes cassé les dents sur notre horaire, sommes arrivés à l'heure -finalement, avons tenté de prendre des notes au cours de pensamiento ilustrado en la literatura española - non vraiment le prof doit être payer aux nombres de mots par minutes, sommes sorties du cours avec une migraine incroyable et une mine dépitée, l'avons rayé de notre liste ...et hop au suivant! Bref, une semaine haute en couleurs et pas de tout repos.
Enfin, je me console en voyant mon programme prendre forme tout doucement et je me félicite d'avoir installer le wifi sur mon ordi ! Pas si facile qu'il n'y parait... cette installation n'a pu se faire sans l'achat d'un capteur wifi (encore fallait-il le dénicher - pas de media mark ici, seulement de petits magasins de pseudo-informatique) et la création de mon adresse mail de l'Ugr. La blonde attitude n'aide pas forcément évidement...


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Here we are, we faced our first week of classes : tried about 15 different classes, met Erasmus as astonished as us, reading the poster announcing the next class for next week and as desperate by the absence of the teacher (no teachers no classes, no classes no informations, no informations no schedule…no schedule, no confirmation of inscription… In summary, it just drives you crazy!), still in vacations (actually it’s hard to say who between the students and the teachers we are looking forward to see…), we made and remade our program, consulted a thousand time the student guidebook, got lost in the many halls (2X bigger than Ballard HS), found and adopted the lunchroom, tried to take notes in pensamiento ilustrado en la literatura española – really the teacher must be paid by word per minute, got headache and finally leaving the room after 1h30 we have decided to cross it off the list… let’s see what’s next!

mardi 2 octobre 2007

29 septembre : Viva la virgen de las Angustias… Viva !




Ce dimanche, c’est la fête de la Vierge des Angustias (angoisses), la sainte patronne de la ville de Grenade. Pour l’occasion, elle défile dans la ville suivie de milliers d’espagnols endimanchés (du plus petit au plus âgé) qui tiennent à la main des bougies. Certains ont choisi de défiler pieds nus, pour participer aux douleurs de leur sainte patronne. Il y a autant de spectateurs que de participants. Pour 6euros, on peut admirer le spectacle assis sur une chaise…
Le cortège est divisé en tronçons par différents orchestres (je pense que j’en ai compté 9), enfin viennent les paroissiens de la Basilique de la Virgen de las Angustias : d’abord les femmes, vêtues de noir, bougies et chapelets à la main, puis les hommes en costume et portant des gants blancs. Ces derniers, de tous âges, se relaieront au son de la cloche, tous les 50m pour porter l’imposante statue de la Vierge. De temps à autre, une voix s’élève au dessus de la foule : « Viva la virgen de las angustias » et tout le monde de reprendre en chœur : « Viva », l’émotion est alors à son comble.

Bref, un cortège émouvant où l’on ne manque pas de remarquer la ferveur religieuse des espagnols.




lundi 1 octobre 2007

28 septembre : l’Albaizyn aux tonalités espagnoles




L’Albaizyn est un des quartiers de Grenade qui a le plus de caractère. Des ruelles qui s’entortillent, des maisons blanches aux façades couvertes de céramiques, des vues de l’Alhambra à tous les coins de rues. Au hasard des rues, nous sommes tombés sur un petit festival de musique et avons assisté à notre premier concert de Flamenco. Parfois, il arrive que l’on se trouve au bon endroit au bon moment…